Le miracle de la rue Milis
25 mars
1969 (Mémoires / Madeleine Duguet)
L’espoir !
Je l’ai cultivé durant 10 ans. L’espoir renaît encore au bout de cette longue
souffrance qui m’achemine, qui sait, vers ma fin ! Malgré l’inaction
presque permanente qui fait ma vie aujourd’hui, je reste attentive. J’ai
continué à entretenir les liens d’amitié avec José, par une constante
correspondance. Maurice est encore là ; qui veille, et Monique, qui s’installe
dans la volière sans barreau. La rue Milis continua à assumer les transhumances.
Monique m’écrivait
hier : « Que c’est bon de vivre ! Que c’est merveilleux ! »
Le miracle de
la rue Milis, c’est peut-être cela : donner sa vie pour faire vivre ?
...
(foto: archief familie Spruch) |
Tout à
coup, j’ai présenté à l’esprit, une image que Maurice avait dessiné pour José,
lorsqu’il le poussa à écrire son fameux « Prélude à l’Exil ». La rue
Milis y est représentée comme une île des oiseaux voletant prêts au départ, ou
prêts à l’arrivée. Cette image était prophétique. Car en effet des oiseaux de
bien des continents sont venus se reposer dans l’île de la « Dame aux
oiseaux ».
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